Famille Letors




   Cette famille fut titrée par suite d’emploi civil à Avallon. Un de ses plus anciens membres est Antoine Letors, grand prieur de St Martin d’Autun, qui accorde le droit d’usage aux bois de Giroles en 1555.

   Hubert Letors exerça avec honneur la profession d’avocat en faveur des pauvres. Sa piété égalait son talent peu commun. Il finit ses jours en 1763, âgé de 92 ans. Son fils Henri Hubert avocat en 1724, lieutenant criminel en 1782, lieutenant civil en 1759, mérita les éloges du chancelier Dagueneau qui souhaitait que tous les tribunaux fussent remplis de magistrats aussi éclairés et intègres. Son père avait donné en 1712 une édition de Virgile en vieux français.

   Henri Hubert mourut en 1774 âgé de 70 ans.

   Il y avait en 1698 un Jean Letors avocat. Il portait :

« d’Azur à un chevron d’or accompagné au chef de deux croissants d’argent et en pointe une étoile de même »

   Courtépée cite Guillaume Letors de Crécy qui hérita de la bibliothèque de son père. On voit aussi Edmé Bénigne Letors, conseiller en la cour des monnaies de Paris. Il laisse veuve Bénigne Moreau en 1776. Il était seigneur de Lucy le Bois dépendance de Torcy.

   Letors de Larrey, acquéreur du château et terres de Ménétreux vendit une partie de son héritage des environs d’Avallon pour payer ce nouveau bien.

   Un Letors, chanoine de St Etienne d’Auxerre, portait :
« D’argent à un pal d’azur chargé d’une croisette pattée d’or »


Source: Mme Nicole Simon "Morceaux d'histoire de la très ancienne paroisse de Monestériolum"